Lettre ouverte aux détenteurs de dogmes religieux, un clin d´œil à Descartes

Lettre ouverte aux détenteurs de dogmes religieux, un clin d´œil à Descartes

Le 22.02.2020

Amendement… honorable possible pour les partisans de l’abattage rituel ?

Les lois évoluent avec des découvertes scientifiques qui forcent à l’humilité… Que de progrès ! Il y a 2000 ans, on ignorait l’existence des germes pathogènes ; depuis Pasteur, Koch ou Fleming, on a compris qu’il valait mieux s’adapter si l’on souhaitait survivre…

Que diriez-vous, si d’étranges textes sacrés forçaient les croyants à manger à même le trottoir et à laisser les mouches se poser sur les aliments pour s’en délecter et y pondre ? Il est vraisemblable que vous tenteriez de dire auxdits pratiquants que cela n’est pas hygiénique.

Que diriez-vous à quelqu’un qui se contente de se passer les mains à l’eau après avoir été à la selle ? Que, manifestement, il ne sait pas qu’il existe des bactéries (Escherichia coli, par exemple) pouvant s’avérer dangereuses, et qu’il vaut mieux se désinfecter les mains. Si, en matière d’hygiène, les croyants avaient été informés, au fil des siècles, il n’y aurait jamais eu d’épidémies de peste ou de choléra, par exemple.

Heureusement pour nous, de géniaux scientifiques sont passés par là, nous enseignant plein d’astuces salutaires et, surtout, mettant au point des vaccins efficaces…

Êtres trimbalés comme des objets inanimés

Êtres insuffisamment étourdis avant d’être massacrés

L’Occident commence à prendre conscience qu’il y a des dérives en matière d’abattage des animaux et, petit à petit, les responsables politiques modifient la législation. Au 21ème siècle, on a enfin compris que les humains n’étaient pas les seuls à avoir une âme et à souffrir : si déjà on ne peut se passer de viande, qu’au moins, en les étourdissant, on épargne d’atroces douleurs aux bêtes. Et qu’avant le supplice final, on ne leur impose pas d’inhumains trajets en camion où ils sont livrés à eux-mêmes, sans aliments et sans eau, et soumis à toutes sortes de sévices infligés involontairement ou non.

Si vous disposez d’un tant soit peu d’empathie, imaginez l’horreur absolue que représente un égorgement : mettez-vous donc à la place de la victime ! La souffrance est incommensurable, cosmique et, dans un râle interminable, elle se sent crever… Que disent encore les médecins et les biologistes ? Que, pris dans ce cauchemar innommable, l’être agonisant vomit et que ces souillures viennent contaminer la viande

Une redistribution Descartes

Alors, pitié, étourdissez ces pauvres créatures avant de les immoler ! Si, il y a des siècles, on avait démontré aux sages à l’origine des textes, que des germes pouvaient mettre la vie des citoyens en danger, ils les auraient modifiés, puisqu’ils étaient… sages ! Aucune divinité ni aurait vu d’inconvénient, pour sûr, et la foi des croyants serait demeurée intacte, puisqu’elle réside dans leur cœur ; en la matière, un adage comme « Je crois donc je suis » pourrait représenter une redistribution des cartes…

Vincent Lepalestel