Avis de recherche

BOUTEILLE A LA MER

Qui connaît l’agent triple Paul Eugène Napoléon LARGUIER, capitaine de l’Infanterie, né au Bourg d’Oisans (38) le 04.10.1848 et décédé à Beaurepaire (38) le 04.10.1918  ? Nous aimerions savoir où et comment il a vécu entre 1913 et 1918…) Expulsé de Genève pour espionnage… il s’était marié trois fois (à Rose Amélie HOLDER, décédée le 01.07.1881, puis à Sophie Juliette Marie GIRAL, née le 16.08.1864 et enfin à Catherine Madeleine BAQUEY, née le 06.01.1869 à 47400 Tonneins).

Comment la dernière épouse de Larguier était-elle entrée en relation avec Marc-Antoine POLI (1895-1952) alors que celui-ci était sur le front, à Verdun (14-18) ? S’était-elle proposée comme marraine de guerre ? Le fait est que ledit Poli, une fois démobilisé à Nancy, le 31.08.1919, était allé s’installer chez elle, à Beaurepaire (Isère), au lieu de retourner à Poggio-di-Nazza, son village natal en Corse… Sur place, comme son futur beau-père était décédé un mois avant l’armistice de 1918, il ne retrouva à cette adresse de Beaurepaire que la veuve Larguier et sa fille Céline (*1897), dont il s’éprit et qu’il épousa le 30.09.1919, soit un mois à peine après son arrivée…

On en déduit sans peine, au vu des dates, que Poli, alors qu’il était sur le front, avait dû obtenir une ou plusieurs permissions pour aller faire la connaissance de sa marraine de guerre (?) et « fréquenter » Céline ; les agents du renseignement ayant droit à deux jokers durant toute leur existence, le vieil espion avait certainement obtenu cette faveur. Le soldat avait ainsi approché les parents Larguier et leur fille, du vivant encore du futur beau-père…

L’appel à la cantonade vise à glaner toute archive sur Larguier ou sa dernière épouse, ladite Catherine Madeleine Baquey (date et lieu de décès manquent) ; le moindre détail serait bienvenu ! Quelqu´un a-t-il gardé des photos de cette dernière et de sa famille de Tonneins ? Le fait est qu’il en existe sûrement, puisque le capitaine Paul E. N. Larguier était photographe amateur. Nous possédions l´un de ces clichés, mais il s´est perdu lors d´un déménagement.

Tout n’ayant pas encore été numérisé en France, il est difficile d´obtenir des renseignements, lesquels sommeillent vraisemblablement dans un grenier…

Merci de bien vouloir nous aider par courriel à editionsdutroubadour@yahoo.fr