Le son de Ténèbres ou bien Un conte basque EAN 9782958192600, titre retenu par Livres Hebdo en février 2022
Brève description de l’intrigue
Le « vanité des vanités, tout est vanité » de l’Ecclésiaste est une interprétation de la formule originale hébraïque הבל הבלים הכל הבל (prononcé Hévèl havalim hakol hévèl) que cite en ces termes Jérémie Grégoire, le héros de ce conte, et qui signifie en fait : « buée des buées, tout est buée » ; ce personnage de notre temps est à la fois une émanation du Jérémie des Lamentations sur la Jérusalem détruite dans les קינות (kinot) de l’Ancien Testament, et du pape Grégoire le grand évoqué par Thomas Mann dans l’Élu. Quant aux premières, ce sont les dérives de notre monde industriel contemporain se mourant de pollution que Jérémie Grégoire déplore en reprenant les mélismes du compositeur François Couperin.
L’action se déroule dans un immense gouffre clair-obscur près de Sare, où les couleurs de l’arc-en-ciel se déchaînent tandis que les marées résonnent comme des tuyaux d’orgue en s’engouffrant dans le conduit d’un minuscule torrent de montagne réchauffant le lieu.
En outre, on découvre dans ce récit plein d’espoir les êtres fabuleux de la mythologie basque, entre autres Mari, Mikelats, Atarrabi, Herensuge, Zezengorri ou Eguzki, divinités côtoyant celles de l’Ennéade, mais aussi, entre autres, la dépouille d’un célèbre troubadour de langue occitane originaire du Languedoc, Peire Vidal (disparu en 1205) et celle du philosophe Giordano Bruno ; en effet, ce dernier n’a pas péri sur le bûcher du Campo de’ Fiori comme on l’a longtemps admis…
Cependant, ce que Jérémie Grégoire découvre en ce lieu chargé de symboles est autrement plus crucial pour son avenir.
Vincent Lepalestel,
l’auteur qui a connu le bonheur dans ce gouffre basque mirifique…