Lettre ouverte aux journalistes et aux responsables politiques
Le 06.10.2019
Madame, Monsieur,
Un grand merci à vous de préciser, dans le cas de l’acte terroriste d’un(e) radicalisé(e), à quelle religion on a affaire : en effet, lorsque vous évoquez la « radicalisation », on reste souvent sur sa faim, ne sachant s’il s’agit de radicalisation protestante, juive, catholique, bouddhiste, animiste ou islamiste. A titre de comparaison, c’est comme si vous déclariez « un animal à fourrure a tué une souris ».
Allez, courage, appelez un chat un chat, que diantre !
« Il s’est radicalisé », dites-vous par exemple, en ne donnant ni prénom ni patronyme, ce qui nous force à aller consulter les sites sulfureux pour en savoir plus long : et là, on apprendra que le terroriste a crié « Bouddha est grand » ou encore « Yahvé est grand » avant d’égorger sa victime, autant d’assertions radicales pour la compréhension…
Vincent Lepalestel