Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre et à Monsieur le ministre de l’Intérieur

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre et à Monsieur le ministre de l’Intérieur

Le 6 mars 2021

Messieurs les ministres,

Sauf votre respect,

je me jette à vos pieds, j’embrasse vos genoux, je demande justice

Suggestion : envoyons le GIGN et les paras dans les « quartiers sensibles » et ordonnons les tirs à vue pendant le couvre-feu ; on répondra ainsi aux individus insensibles qui prennent les policiers pour cibles et les citoyens pour des pleutres.

Moi, un facho ? Non, ce sont eux, les sans-foi-ni-loi qui font régner la terreur, qui dégradent les biens de la République, qui parlent de niquer les céfrans et les blancs, qui harcèlent les adolescentes ou adultes parce qu’elles portent jupe ou pantalon. Je t’en foutrais, moi, des « incivilités de sauvageons » !!

Cessons de causer comme les précieuses ridicules,

ce sont des crimes, tout simplement. « Il faut enlever la tumeur, dit le chirurgien, mais aussi que vous arrêtiez de fumer, car tout vient de là. » La République a failli dans ses territoires oubliés, c’est un fait, et elle va donc incessamment rectifier le tir, mais en attendant, il faut éradiquer le mal.

Aïe-aïe-aïe,

Marianne est peut-être canon, mais elle n’a pas de douilles au fût…

Moi, un réactionnaire ? Ben oui, Messieurs les ministres, faut bien réagir avant que l’irréparable ne se produise grâce à la surenchère constamment magnifiée par les médias.

Il me vient une image : le bambin a chié sur la table, après y avoir régulièrement renversé son yaourt ; ses parents hésitaient à le réprimander par peur qu’il n’aille plus loin. Qu’à cela ne tienne, il ira plus loin, toujours plus loin, et ses aînés cèderont toujours davantage de terrain : de vrais acrobates, ma parole, ils marchent sur la tête…

En clair, voici le constat : la police a pour consigne de ne pas intervenir au stade du yaourt, je veux parler des rodéos en deux-roues, sans casque et au mépris des passants sur les trottoirs, car elle craint de mettre le feu aux banlieues. Or le feu arrive, comme les excréments dudit merdeux en manque d’encadrement. Et vas-y que je te brûle les voitures, que je bombarde flics ou pompiers à coup de ce qu’on veut, ou même qu’on les canarde à balles réelles. Résultat, nos gouvernements permettent à ces « sales garnements » de vaincre sans péril et de triompher sans gloire.

Marianne se voile donc la face ; espérons qu’elle ne se voilera pas, tout simplement, se faisant complice des semeurs de désordres …

PALINODIE

Marianne (Marie et sa mère Anne) apporte l’amour dans lesdits quartiers sensibles. Ce baume n’a rien du substrat mièvre et inconsistant destiné à faire des prosélytes : il est constitué d’une lumineuse cape bleue couvrant les enfants, ce sans distinction d’origine, d’ethnie ou de confession. L’analyse de cet onguent providentiel a révélé qu’il renfermait une éducation républicaine riche en connaissances héritées du Siècle des Lumières et, conjointement, un apprentissage de la responsabilité.

Rien d’étonnant à ce que la jeunesse ainsi formée vénère sa mère nourricière et fasse son possible pour lui assurer santé et pérennité.

Vincent Lepalestel