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Aimez-vous Verdi ? Aimez-vous Wagner ? Assistez à l´une des rencontres entre Verdi et Wagner.
Une idée de cadeau à faire à des mélomanes bibliophiles : aiment-ils Verdi ? préfèrent-ils Wagner ? Raffolent-ils des deux ? Alors retrouvez à la fois Verdi et Wagner passage Jouffroy, au Dîner de Paris, pour une rencontre bien arrosée entre les deux stars… Faites plaisir à une personne que vous appréciez ; sur 235 pages, elle se verra transportée à Paris, le 17 janvier 1858, et se retrouvera, dans l´estaminet lyrique sus-nommé, à la table de nos deux compositeurs ; on y parle musique, s´entend, mais aussi politique, amours, gastronomie, cancans, bref on y refait le monde, mais dans la gentillesse et l’entraide. Il est merveilleux d´approcher enfin le Prussien de Busseto et le Latin de Bayreuth tels qu’en eux-mêmes… Au fait, l´authenticité des dialogues est étayée par les témoignages apocryphes d´une dizaine de contemporains célèbres. Le Dîner de Paris, qui glorifie la libre pensée mais aussi l´ordre, représente un hymne à la culture occidentale, à l´amitié et à l´amour, autant qu’une élégante nique aux obscurantismes et fondamentalismes de tout poil. Rêvant à haute voix et à deux, Wagner et Verdi y magnifient un grandiose modèle de mise en scène d’opéra qui pourrait fort bien concurrencer, avec ses Deus ex machina et ses arcs électriques, le 7ème art d’aujourd’hui…
Libiamo, libiamo!
Quoi qu´il en soit, les maîtres-mots sont ici : glitter and be gay ainsi que the importance of being earnest…, le tout dans une ébriété de bon aloi.
(Roman-bouffe)
précédé de Le Sorelle vagabonde
EAN 978-3-924343-41-5
Giuseppe Verdi et Richard Wagner déjeunent ensemble le 17.01.1858
Galerie de portraits d’Henri Fantin-Latour
Grâce à des lettres apocryphes proposées en hors-d’œuvre, première partie intitulée Le Sorelle vagabonde, il est prouvé, dans ce roman en partie épistolaire, que les compositeurs G. Verdi et R. Wagner se connaissaient bien et qu’ils s’étaient même rencontrés à plusieurs reprises ; curieusement, on doit les détails de l’un de ces entretiens au peintre Henri Fantin-Latour (la cheville ouvrière de l’histoire…), qui y avait assisté en janvier 1858, dissimulé derrière l’une des colonnes du restaurant Le Dîner de Paris, situé passage Jouffroy. En fait, on se retrouve transporté devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple.
Franz Werfel a réécrit son Verdi – Roman de l´Opéra
En réécrivant son roman pour en faire Le Dîner de Paris, Franz Werfel, aidé en cela par Golo Mann, pensait peut-être au Mozart et Salieri de Pouchkine ; inversement, on peut se demander si, en écrivant Le Souper et Les Arpenteurs du Monde, respectivement Brisville et Kehlmann connaissaient le nouveau roman de Werfel…
Un incroyable déjeuner que prennent ensemble Verdi et Wagner
C’est ici un dialogue mettant en scène les deux compositeurs, qui est proposé dans le corps de l’ouvrage, lors d’un long repas parfois interrompu par la venue de quelques stars de l’époque : on voit passer des artistes peintres, des hommes de lettres, des femmes tenant salon, des compositeurs, et même une future égérie… Tout ce petit monde va, bien sûr, parler musique, mais pas seulement, car certains des jeunes gens de passage ont des préoccupations plutôt en lien avec leur peu d’attirance pour les personnes du sexe ; d’ailleurs, qu’en est-il de Verdi et de Wagner ? Non ! Quand même pas ! Franchement, l’auteur va trop loin, ou peut-être pas?
A bas les icônes, vive la Commedia dell’arte
En plus de la surprise qu’il réserve à ses lecteurs, Vincent Lepalestel en a préparé deux autres, voire un peu davantage. Point n’est besoin de s’y connaître en musique lyrique, ou dite classique, pour suivre le propos, mais si l’on éprouve le besoin de s’informer sur la question, les citations en italiques sont autant de fléchages pour fouiner sur les moteurs de recherche… Quoi qu’il en soit, tout n’est finalement que farce…
Premier extrait :
« Le serveur revint dans la travée centrale avec l’échelle double, la plaça sous l’horloge et remit la clef du mécanisme à Wagner, lequel gravit les échelons après avoir retroussé son pantalon. Les convives, cessant de manger, le regardaient s’affairer, et certains d’entre eux fixaient ses mollets charnus d’un air concupiscent. Tandis qu’il montait, exécutant les mouvements alertes d’un gymnaste, on l’entendit chantonner Zitti, zitti, piano, piano, non facciamo confusione, per la scala del balcone presto andiamo via di qua.
Sans tarder, et passablement inquiet, Verdi alla lui tenir l’échelle. Parvenu au sommet, l’Allemand se fit donner l’heure exacte, treize heures trente, s’acquitta de sa tâche et, en faisant des effets de jambes et en prenant des poses d’athlète de foire, il s’adressa à la salle entière :
WAGNER – On ne m’aime pas, alors je sais ce qu’il me reste à faire…
À mi-voix, la mine défaite, Verdi l’implora :
VERDI – Richard, je t’en prie, arrête tes bêtises, maintenant, et redescends ! On se donne vraiment trop en spectacle…
WAGNER – Personne ne m’aime !
VERDI – Richard, pitié, ça suffit ! Tu es fatigant ! (…) »
Second extrait :
« Les portes vitrées de la coursive s’ouvrirent tout à coup, et des personnages au visage familier surgirent qui, tout en parcourant la travée centrale, passèrent à la queue leu leu près de nos deux compositeurs en leur adressant un signe complice de la main, leur démarche sautillante épousant le rythme du quadrille. Camille Saint-Saëns en tête, arborant un chatoyant cache-col lie de vin, puis Eugène Delacroix, un ravissant foulard pervenche agrémentant le haut de sa veste, Théophile et Judith Gautier, Charles Baudelaire, Edgar Degas, Gustave Moreau, un élégant foulard pivoine flottant négligemment sur ses épaules, James Whistler, Piotr Tchaïkovski, une impressionnante pièce de satin pistache nouée autour du cou, Hans Christian Andersen sans son sac, Virginie Ancelot, Malwida von Meysenburg, Jules Verne, Aristide Hignard, Émile Lorois, Ivan Tourgueniev, un somptueux châle en cachemire beige entourant ses épaules, Vassili Botkine, Gustave Doré, Marie von Buch et, fermant la marche, Léocadie von Nimptsch. À chacune de ces manifestations d’amitié, Verdi et Wagner répondaient en soufflant un baiser sur leur main. Ni l’un ni l’autre ne remarquèrent que les châles et autres foulards avaient changé d’épaules. (…) »
Clin d’œil à d’autres mélomanes à travers le monde :
Möge die Welt endlich erfahren, dass Verdi und Wagner befreundet waren und sich viele Briefe geschrieben haben! Sie haben richtig gelesen: Verdi und Wagner waren befreundet! Mehr zu dieser unglaublichen Information in der deutschsprachigen Fassung dieses Buffo-Romans Verdi und Wagner speisen gemeinsam, ebenfalls im Handel zu beziehen oder über diese Homepage zu bestellen (20 €).
Пусть мир узнает наконец, что Дж. Верди и Р. Вагнер были друзьями и писали много писем друг другу! В этом романе описывают их встречу в 1858 году в парижском ресторане Le Dîner de Paris. Рассказ и диалог являются видом оперы-буффа. Мы очень ждем перевод на русский язык!
May the world learn that Verdi and Wagner were friends and that they wrote many letters to each other! In this novel you will enjoy their meeting in 1858 in the restaurant called Le Dîner de Paris. The tone ist that of an opera buffa. Translation to English is planned.
Ojalá el mundo aprenda por fin que Verdi y Wagner eran amigos y que se escribieron muchas letras! En esta novela se describe su encuentro en el restaurante Le Dîner de Paris. El tono es el de una opera buffa. Una traduccion en español está prevista.
Giuseppe Verdi e Richard Wagner erano amici intimi… In agosto 2017 è uscito dalla casa editrice LE TROUBADOUR in lingua francese Le Dîner de Paris – preceduto da Le Sorelle vagabonde, un „romanzo buffa” di Vincent Lepalestel. Grazie a lettere apocrife, tra l’altro di Golo Mann, Arrigo Boito, Franz Werfel, Cosima Wagner, si ha appena saputo che Verdi e Wagner si conoscevano benissimo da anni e che si scrissero anche spesso.
Nella presente autentica finzione, si descrive un pranzo di entrambi i compositori che ebbe luogo il 17.01.1858 nel “estaminet lyrique” Le Dîner de Paris, un ristorante popolare che si trovava nel Passage Jouffroy a Parigi.
Le conversazioni non trattano soltanto di lirica ma anche di argomenti diversi sulla vita privata di tutti i due, i quali, finalmente, hanno più in comune che si ammetteva… Nonostante parti intelletuali o sentimentali e tre sorprese maggiori, si pensa inmancabilmente alla fine del Falstaff di Verdi “tutto nel mondo è burla”…
Speriamo che Le Dîner de Paris venga presto tradotto in italiano!