Le 09.01.2025
Les Larousse, Robert, Académie française et autre Grevisse ne servent qu’à embrouiller le lecteur en mal de vérité.
Y a-t-il un commandant à bord desdits ouvrages ? Bien sûr que non ! En effet, les règles accompagnant les définitions sont souvent mises à mal par des emplois erronés émanant de grands auteurs… En d’autres termes « On doit dire comme ci, mais le célèbre Untel dit comme ça. » pourrait-on résumer. Une écœurante guimauve, quoi.
Pour mettre ce phénomène à la marshmallow en évidence, voici une règle toute simple : « Normalement, on ne se cure pas le nez à table lorsqu’on a des invités ; cependant, Edmonde de Staffschild se livre parfois à cette pratique, même lors d’un dîner avec le couple présidentiel. »
Alors, ça se fait-y ou ça se fait-y pas ? Surréaliste, non ? (bis)
Par analogie, voici une définition limpide : le verbe espérer régit l’indicatif ; ainsi dira-t-on « j’espère qu’il est là et qu’il ne fera pas d’histoires. », ou encore « on y va, en espérant qu’il ne pleuvra pas ». Or voici ce qu’il s’est dit sur un forum du projet Voltaire :
« Dans les exemples du dictionnaire de Paul Robert (1974), le verbe espérer est généralement suivi de l’indicatif dans les phrases affirmatives et du subjonctif dans les phrases négatives. Cependant, il remarque que l’ ‘on trouve parfois le subjonctif après espérer que pris affirmativement, et l’indicatif après la forme négative’ » Surréaliste, non ? (bis)
Pour conclure : Mesdames et Messieurs les journalistes de la presse parlée, tous autant que vous êtes, parlez correctement et, de grâce, laissez son indicatif au verbe espérer ! J’espère que vous ayez 😊 compris…
Vite, prenons le français sous notre aile !
Vincent Lepalestel