Lettre ouverte à Renault-Nissan – Monsieur Thierry Bolloré, à l’aide !

Objet : omerta autour d’un défaut de construction

Cher Monsieur,

Nous en avons eu pour près de 8000 € de réparation et de frais annexes, sur notre Scenic III, puisqu’il a fallu en remplacer le moteur ; ce dernier nous avait lâché en pleine vitesse, sur l’autoroute de Mulhouse, un samedi après-midi de juillet 2022, et notre arrêt en catastrophe, dans un tourbillon d’huile, avait manqué provoquer un carambolage.

Si nous en avions été quittes pour une belle frayeur, ce qui s’est passé ensuite nous a épuisés : UNE HEURE d’attente sur une minuscule bande d’arrêt d’urgence, le temps que les dépanneurs arrivent, tout cela avec de l’huile PARTOUT., sans réseau de surcroît. Nous avons laissé l’épave dans un garage à Illzach et on nous a reconduits en taxi jusqu’à Strasbourg (110 km), où nous habitons. Que le week-end soit tombé à l’eau est un moindre mal comparé au surmenage des semaines suivantes, un stress généré par les innombrables démarches que ce genre de panne implique.

Mais le meilleur arrive : notre assurance auto, confortée en cela par le garage Renault, a refusé de prendre la réparation en charge ; en effet, c’est notre prétendue négligence qui a été incriminée, à savoir « erreur de carburant ». Alors que nous n’en avions pas changé pendant des semaines…

Résultat des courses, le moteur complètement foutu, avec des pièces en partie fondues.

Vous savez, bien sûr, à quoi nous faisons allusion… Lors de « l’autopsie », un diagnostic plus précis a révélé le tristement fameux DÉFAUT DE CONSTRUCTION qui affecte des milliers de propriétaires de Renault depuis 2012…

Vous remerciant d’avoir bien voulu lire ces lignes, nous vous prions d’agréer, cher Monsieur, nos salutations distinguées.

G. Knittel