Vive le bonnet phrygien ! Vive Marianne-Antipolis !
Bien chers amoureux de notre bonnet phrygien et de Marianne,
Voici deux idées farfelues à soumettre à bon entendeur…
1- Capitale tournante, un conte fantastique
Lors d’une cérémonie télévisée, on présente, tous les dix ans, un panier à une enfant, panier contenant de petits papiers numérotés de 1 à 101, numérotation correspondant au nombre de départements français ; ensuite, la fillette en extrait, à l’aveuglette, un seul, dont elle lit le numéro, haut et fort. Le chef-lieu de ce département est alors désigné pour être la nouvelle capitale française pour les 10 années à venir.
À l’heure de l’informatique, point de problèmes de déménagement de dossiers (comme entre Bruxelles et Strasbourg…), seul le gouvernement déménage. Chacun des chefs-lieux départementaux a donc dix années devant lui pour se préparer à sa nouvelle mission : toute la logistique et toutes les infrastructures nécessaires vont donc être adaptées ou créées afin de muer une ville en capitale. Que de corps de métiers sont alors nécessaires ! Quel bol d’oxygène pour la nation, et quelle excitation, tous les dix ans !
Comme le panier compte, chaque fois, toujours 101 fiches, une ville peut fort bien se voir réinvestie de cette mission de capitale nationale, dans la foulée ou à plus long terme. Au fait, Paris peut tout aussi bien être désignée…
C’est fou, non ?
2- Création de la grande métropole de Marianne-Antipolis
Quelque part dans une région déshéritée et assez centrale de l’Hexagone, on bâtit une grande ville de A à Z.
Au nombre des édifices à construire, outre les maisons et autres immeubles d’habitation, on prévoit gares, gares routières, aéroport, hôpitaux, administrations, infrastructures sportives, piscines, bains, stades, théâtres, opéra, salles de concerts, cinémas, magasins, musées, lieux de culte, dont un fac-simile de majestueuse cathédrale gothique réalisée sans béton, foyers en tout genre, maisons de retraite etc. etc. De grands espaces verts et des plans d’eau sont aménagés.
Il tombe sous le sens que des réseaux routier et ferré doivent voir le jour pour assurer le raccord avec le tissu national.
Pour ce faire, on fait venir, de partout, des volontaires parmi les innombrables chômeurs que compte le pays, et qui iront s’installer sur le chantier, le temps que durera la construction ; on convie des artisans de tous les corps de métiers, afin de faire revivre le travail bien fait.
Combien de temps prendra cette réalisation pharaonique ? Difficile à évaluer, mais cela résorbera le chômage et occupera positivement les esprits. C’est fou aussi, non ?
Vincent Lepalestel,
un citoyen français