Le 11.11.2021 complété le 28.03.2025
Nihil durare potest tempore perpetuo : cum bene sol nituit, redditur oceano. Decrescit Phoebe quae modo plena fuit. Venerum feritas saepe fit aura levis. Tout est fugace, absolument tout : ainsi le soleil qui, après avoir brillé tout son soûl, retourne à l’océan, ainsi la lune qui, pleine hier encore, déjà décroît… Ainsi encore nos cuisantes peines de cœur qui, bientôt, se mueront en zéphyr… (traduction libre de l’auteur)
Voilà une sorte de « vanité » pompéienne, à savoir l’un des graffiti conservé grâce au Vésuve, en octobre 79, mais détruit par un orage en 1913, et servant d’écrin au roman Boulevard et Trébuchet publié au Troubadour en 2021.
Claudius V. Marcellus (20 – 81), illustre inconnu ayant survécu à l’éruption, est le poète qui, de façon prémonitoire et sans laisser de signature, avait gravé cet aphorisme sur un mur ; en fait, seul des photos (cf. moteurs de recherche) datant d’avant 1913 attestent de l’existence de ce graffito.
Ne pouvant se résoudre à l’idée que ledit poète ait pu périr lors de la tragédie de 79, l’auteur du roman sus-nommé, V. Lepalestel, lui a imaginé, de toutes pièces, une identité, puis l’a fait s’éteindre à l’âge de 61 ans, peut-être de sa belle mort…